Point de vue du conducteur : la tondeuse Krone Big M du début des années 2000 est toujours aussi performante

Face à 2 500 ha d'herbe à tondre par saison, de nombreux entrepreneurs investiraient dans un kit neuf et brillant couvert par l'assurance bienvenue d'une garantie du fabricant.

Mais l'opérateur du Somerset, Dave Gibbons, et son fils, Mike, ont plutôt choisi de faire confiance à une paire de tondeuses automotrices Krone Big M1 du début des années 2000.

Achetées d'occasion pour environ 25 000 £ pièce, ces machines âgées de 16 et 17 ans coûtent clairement une fraction d'un ensemble de tondeuses triples et d'un tracteur suffisamment costaud pour les gérer.

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Et avec des coûts de fonctionnement moyens d’environ 3 000 £ par saison, leur fonctionnement n’est pas si coûteux non plus.

Mais selon M. Gibbons, il y a une bonne raison pour laquelle les gens ne font pas la queue pour en mettre la main. « La plupart des gens en ont vraiment peur », dit-il.

"Ces modèles plus anciens n'ont pas la meilleure réputation, en particulier dans le département électrique, et leur fonctionnement peut coûter une fortune."

Cependant, grâce à deux pilotes expérimentés – Pete 'Slim' Harvey et Kevin Sparkes – et à une équipe dévouée dans l'atelier, M. Gibbons a réussi à aller au fond de la plupart de leurs faiblesses.

Quant à leurs performances de coupe, les Big M prennent du temps à suivre.

Ensemble, leurs trois faucheuses-conditionneuses s'étendent sur 9 m et avec des vitesses de travail d'environ 10 mph, elles parcourront confortablement 8 ha par heure.

Dans une journée assez moyenne, cela signifie que les deux peuvent parcourir au moins 160 hectares.

L'un des secrets de leur rendement élevé réside dans la direction des roues arrière, ce qui signifie qu'ils peuvent tourner directement vers la prochaine course sans aucun déplacement d'avant en arrière.

Mais comme ils sont bons pour 40 km/h sur route, ils sont également assez efficaces pour couvrir des trajets allant jusqu'à 25 milles entre les fermes.

Cette performance suffit à les maintenir en tête des deux équipes d'ensileuses de l'entreprise – l'une dirigée par une Claas Jaguar 950 et l'autre une Krone Big X700.

Mike Gibbons, Hugh Boys, Pete Harvey, Dave Gibbons, Oliver Saunders, Kevin Sparkes © James Andrews

Il existe également une Jaguar 900 plus ancienne qui comble les lacunes et intervient en cas de panne.

Sous chacun des éléments arrière de la Big M se trouve un moteur John Deere six cylindres de 8,1 litres, construit aux États-Unis, qui développe environ 300 ch.

Celui-ci alimente à la fois la transmission hydrostatique et les unités de coupe, via une grosse boîte de vitesses centrale et un jeu de larges courroies trapézoïdales.

Selon M. Gibbons, les tondeuses elles-mêmes sont assez robustes, avec un entraînement venant du centre de chaque lit plutôt que du disque d'extrémité.

Les conducteurs accordent également une grande importance à leur système de suspension à ressorts hélicoïdaux – et au fait que la tondeuse frontale est une unité « à tirer » plutôt qu'à « pousser ». Cela l’aide à glisser sur le sol et à franchir les bosses plus efficacement.

© James Andrews

Quant aux conducteurs, ils sont assis dans une cabine silencieuse de la moissonneuse-batteuse John Deere série Z, la plupart des fonctions de la tondeuse étant regroupées sur le levier d'entraînement hydrostatique.

Il existe également un écran LCD Krone qui affiche des informations telles que les vitesses de fonctionnement de la tondeuse et les heures travaillées.

© James Andrews

Ces tondeuses sont la deuxième série de Big Ms des Gibbons. Ils les ont achetées il y a six ans pour remplacer une paire de modèles de la fin des années 1990 qui commençaient à montrer leur âge.

L’un a accumulé 2 500 heures de tonte et 4 200 heures de moteur, l’autre 3 000 heures de moteur et 2 000 heures de travail. Cela signifie qu’ils ont chacun réalisé jusqu’à présent plus de 20 000 ha de tonte à leur actif.

Afin de continuer à fonctionner correctement, les Gibbons ont apporté une série de modifications et d'améliorations mignonnes, dont la plupart sont dues à leur gourou d'atelier de 70 ans, Hugh Boys.

L'une de ses modifications antérieures consistait à supprimer un ventilateur d'extraction de poussière pour le bloc de refroidissement.

Celui-ci était monté sur l'arbre d'entraînement dans la boîte de vitesses principale et lorsque les pales étaient endommagées ou tombaient (un phénomène fréquent), elles vibraient tellement qu'elles détruisaient les épines de l'arbre.

L’abandonner a immédiatement résolu le problème – et une explosion périodique des rads avec un compresseur Hydrovane compense largement son absence.