Essai de la Lotus Emira i4 2023

Il s’agit de la dernière nouvelle voiture de sport Lotus à moteur à combustion interne. Le dernier d'une lignée qui a commencé avec le Seven, a captivé l'imagination du monde avec l'Elan, a frappé le grand écran avec l'Esprit et s'est tourné vers l'Elise pour le salut de Lotus. Et tout se termine avec l’Emira i4 à quatre cylindres à moteur AMG.

Développée aux côtés de l'Emira V6 à moteur Toyota, la i4 reprend le moteur turbocompressé de 2 litres et la boîte de vitesses Mercedes-AMG équipant l'hyper-hayon A45 et les place au milieu de l'Emira, nécessitant un certain nombre de modifications par rapport au montant B arrière. . Ceux-ci comprenaient un nouveau sous-châssis en aluminium plus léger de 12 kg, de nouveaux panneaux transparents, des montants, des triangles, des roues et des composants électroniques.

Lorsqu'il est installé dans le nez d'une A45 S, le quatre cylindres turbocompressé produit 416 ch, ce qui en fait le moteur quatre cylindres le plus puissant au monde. Dans la Lotus, les pics sont abaissés à 360 ch et 317 lb-pi, ce qui lui donne une puissance de 180 ch/litre et 253 ch/tonne, un temps de sprint de 0 à 60 mph de 4,3 secondes et 180 mph. Cela se passe aussi bien qu’il y paraît, alors.

La boîte de vitesses à double embrayage à huit rapports (aucune boîte manuelle n'est proposée contrairement au V6) a, comme le moteur, été adaptée par AMG aux exigences de Lotus. Les caractéristiques révisées de puissance et de couple du moteur fonctionnent avec une stratégie de changement de vitesse affinée qui inclut tout, du moment où il doit changer de haut en bas en mode automatique jusqu'à l'obtention des vitesses de changement de vitesse les plus rapides en mode Track.

En tant qu'ensemble de groupe motopropulseur, il frappe aussi fort que ce à quoi on pourrait s'attendre pour les chiffres obtenus. Il démarre avec une grande énergie qui s'accumule à mesure que le régime monte, le moteur de 2 litres délivrant une forte puissance dans tous les domaines. Étonnamment, pour un moteur turbocompressé, ce n'est pas uniquement une question de couple ; il y a aussi du bourdonnement et de l'athlétisme dans sa puissance délivrée, le moteur extrayant chaque dernier morceau de puissance près de l'extrémité supérieure de sa bande de régime.

Cependant, malgré toutes ses performances, ce n'est pas le moteur le plus performant. En fait, c'est assez grossier, et ce n'est que lorsque vous passez en mode Sport ou Track que la sonorité de l'échappement s'accentue pour masquer une partie du bruit mécanique.

L’installation d’un différentiel électronique sur l’essieu arrière est un autre différenciateur du V6. Lotus et Bosch ont travaillé ensemble sur son développement et sur les systèmes électroniques sophistiqués de la voiture pour créer une Emira qui offre l'engagement attendu d'une Lotus et les filets de sécurité attendus par les nouveaux venus dans la marque. C'est pourquoi, avec une approche musclée, vous pouvez entrer dans un virage serré de deuxième à troisième vitesse qui porte les résultats d'une bonne averse d'été, appliquer le verrouillage complet et ouvrir l'accélérateur jusqu'à la butée tout en continuant à vous diriger dans la direction prévue sans que les systèmes ne ferment tout. vers le bas. Et pourquoi, lorsque vos jambons sont remplacés du bout des doigts, l'ESC et les systèmes de traction se synchronisent avec le différentiel pour vous aider à franchir et à sortir des virages plus rapides, où vos niveaux d'engagement sont tempérés par des ajustements à peine perceptibles.

Ce niveau de confiance qu'inspire l'Emira vous permet d'approfondir ses talents, en explorant à la fois les vôtres et ses capacités. Sur la route, cela signifie que vous développez votre élan et votre fluidité, en progressant rapidement sans vous gêner. Sur la piste, vous vous poussez plus fort, vous vous appuyez sur sa traction, travaillez avec son équilibre et sauvez la façon dont il passe dans un virage à partir du moment où vous guidez le nez vers le sommet.

Notre voiture d'essai était équipée du châssis Sport plus rigide, qui comprend des ressorts et des amortisseurs de l'ordre de six à sept pour cent plus rigides que ceux du pack Tour. Sur la route, cela se traduit par une conduite plus ferme que ce que beaucoup attendent d'une Lotus, car son châssis verrouillé renonce au flottement et à la fluidité pour lesquels Lotus est connu en échange de plus de précision et d'équilibre lorsque le rythme s'accélère. Elle n'a pas les qualités de souplesse de l'A110 d'Alpine, mais elle ne semble pas non plus aussi verrouillée qu'une Porsche Cayman GT4 ou GTS avec leurs amortisseurs dans leurs réglages les plus fermes.

Sur piste, cependant, le châssis Sport est résolument à l’aise. Il y a suffisamment de mouvement dans la carrosserie pour sentir la voiture s'adapter à vos commandes et vous permettre de vous adapter en conséquence. Son équilibre est neutre et tout sous-virage ou survirage est véritablement à votre portée, avec des messages clairement télégraphiés. Le maintien d'une direction hydraulique (avec un moteur électrique pour l'alimenter) est essentiel et a été une décision cruciale dans le développement de la voiture, une décision sur laquelle Gavin Kershaw – l'homme responsable de la conduite de chaque modèle Lotus – a insisté. Cela signifiait supprimer la direction assistée électronique qui fonctionne sur le moteur AMG et intégrer le système hydraulique du V6.